mardi 19 février 2008

Le Fils de l'Homme doit-Il venir sur Terre?

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LA VENUE TERRESTRE
DU FILS DE L’HOMME

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Introduction

La Venue du Fils de l’Homme est un sujet dont la Chrétienté refuse de parler ouvertement. Il y a, à ce sujet, un peu partout, des suppositions, en général, fort éloignées de la Vérité. Si nous voulons découvrir ce qui nous fut si longtemps caché, il nous faut correctement assembler tous les éléments concernant le sujet, afin de pouvoir bien les comprendre. C'est seulement à ce moment que toutes les pièces de cette énigme se joindront ensemble, tel un puzzle bien assemblé, nous permettant de mieux voir toute l’Image dans son entier. Ce sujet est particulièrement bien décrit par l'apôtre Matthieu dans les descriptions de son 24ème chapitre. Nous examinerons attentivement chaque paragraphe, ensuite nous assemblerons les réponses, afin d’essayer de bien comprendre les circonstances relatives à la Venue promise.

Examen du 24ème chapitre de l’évangile de Matthieu

Lorsque, il y a 2.000 ans, le Christ est venu sur la Terre, Il a promis que, dans un futur éloigné, l'Esprit de Vérité viendrait parmi les êtres humains, de façon à nous conduire «dans toute {la Lumière de} la Vérité», c’est-à-dire avec des Enseignements adaptés aux conditions correspondant à notre stade de maturation humaine.

Avec cette Venue, le Fils de l’Homme nous fait ainsi passer du «lait» des Enseignements bibliques simples à un Breuvage plus fort, plus favorable à notre présent degré d'évolution spirituelle. Afin que nous puissions découvrir Sa nouvelle Identité, Il nous offrit, à l'avance, d’importants Signes à vérifier. Ils sont ici présentés avec leurs interprétations. Comme ils sont nombreux, il convient de bien les examiner, afin de bien les comprendre.

Jésus annonce la ruine du Temple de Jérusalem

Voici le premier verset des écrits de Matthieu, suivi par des explications. Commençons l'assemblage du puzzle.

«Jésus était sorti du Temple et S'en allait. Ses Disciples s'avancèrent pour Lui faire remarquer les constructions du Temple. Prenant la Parole, Il leur dit: «Vous voyez tout cela, n'est-ce pas? En Vérité, Je vous le déclare, il ne restera pas ici pierre sur pierre: tout sera détruit.» (Matthieu XXIV: 1-2)

L'histoire relate que ce Temple fut détruit par les Romains, une quarantaine d’années plus tard, exactement tel que prédit par Jésus à l’endroit encore visible aujourd’hui et appelé par la Tradition le «Dominus flevit» («Ici, le Seigneur a pleuré»).

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"Dominus flevit..."

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Ici, le Seigneur a pleuré…

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Le Christ informa les Disciples que le Fils de l’Homme viendrait aux Temps de la Fin, afin de nourrir le Monde par l'apport d'une Nourriture spirituelle plus forte, un Enseignement plus complet. Ils Lui demandèrent alors quel serait le Signe de cet Avènement, comment ceux de la présente génération spirituelle, alors de nouveau présents sur la Terre, pourraient Le reconnaître, s’assurer qu'il s'agirait bien là de Son divin et Saint Esprit, présent sur la Terre.

Ce dont il faut bien se rendre compte ici, contrairement à la croyance courante, c’est que le «Retour» promis est celui du Fils de l’Homme, le Paraclet, le Consolateur, l'Esprit de Vérité et non celui de Jésus, le Fils de Dieu.

Les Signes du «Retour»

L’Avènement de l'Esprit de Vérité se réalise à la fin de l'Âge chrétien et au commencement de l'ère nouvelle, l'ère du Verseau. N'est-ce pas ce que Jésus a Lui-même dit, dans la Prophétie?:

«Comme Il était assis, au Mont des Oliviers, les Disciples s'avancèrent vers Lui, à l'écart, et Lui dirent : « Dis-nous quand cela arrivera, et quel sera le Signe de Ton Avènement et de la Fin de l'Âge?» (Matthieu XXIV, verset 3)

L’on voit déjà ici que les Disciples sont focalisés sur Sa Personne ; pourtant, c’est d’Un Autre dont Il va leur parler…

Jésus leur répondit:

«Prenez garde que personne ne vous égare. Car beaucoup viendront en prenant Mon Nom; ils diront: "C'est moi, le Messie", et ils égareront bien des gens.» (Matthieu XXIV: 4-5)

Notons que ce ceci s’est déjà bien accompli; jamais, depuis Jésus, une époque n’a comporté autant de faux Christs…

La Prophétie suivante est, sans doute, l’un des plus importants indices de l’Avènement promis:

«Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerre. Attention ! Ne vous alarmez pas: il faut que cela arrive, mais ce n'est pas {encore} la Fin. Car l’on se dressera nation contre nation et royaume contre royaume; il y aura, en divers endroits, des famines et des tremblements de terre. Et tout cela sera le commencement des douleurs de l'enfantement.» (Matthieu XXIV: 6-7-8)

Mais, disent beaucoup, «Il y a toujours eu des guerres et il y en a encore. Il y a toujours eu des famines et des tremblements de terre et il y en a encore.»

Alors, comment entrevoir le Jour promis? Nous ne découvrirons la réponse qu'en poursuivant notre quête un peu plus à fond, car elle se trouve au cœur de cette importante précision: «de rumeurs de guerre». Car, pensons-y bien, un instant. À l'heure où, sur la Terre, le système global de communications fonctionne à une vitesse vertigineuse, des «bruits» ou «rumeurs» de guerre peuvent-ils encore exister? Les communications par satellites ou par Internet ne permettent-elles pas une information quasi-instantanée entre l'Est et l'Ouest et où que l'on soit sur la planète?

Approfondissons encore la réflexion. Cette remarque pourrait-elle indiquer que la Venue du Promis devrait déjà avoir eu lieu, donc avant l'avènement des mass media? Se pourrait-il alors, parlant symboliquement, que l’humanité «ait raté le coche»? Que cet événement historique se soit réalisé à notre insu ? Qu'il fasse partie du passé et non du futur de l'humanité? Qu'il soit un fait déjà accompli? Et si tel était le cas, qui, alors, parmi les peuples, L'aurait déjà reconnu ? Pourquoi cela ne serait-il pas déjà mondialement connu, reconnu ?

Dans les Signes du Temps de la Fin, le Christ mentionne les douleurs d'un enfantement. De quel enfantement s'agit-il?

«Alors on vous livrera à la détresse, l’on vous tuera, vous serez haïs de tous à cause de Mon Nom; et alors, un grand nombre succomberont. Ils se livreront les uns les autres, ils se haïront entre eux.» (Matthieu XXIV : 9-10)

De plus en plus, même dans les pays de Tradition chrétienne, cela n’a plus «bonne presse» que de se réclamer de Jésus. C’est même, souvent, un motif de persécution, comme on l’a vu dans les pays communistes, ouvertement matérialistes et athées.

De même, ceux qui acceptent le nouvel Enseignement que le Fils de l’Homme, lors de Sa Venue, donne et qui acceptent aussi Son nouveau Nom, sont nécessairement persécutés et même haïs des autres et plusieurs d'entre eux peuvent même, dans ce combat, perdre la vie. L'humanité ne veut encore rien accepter de nouveau et veut encore rester attachée au vieux et à l'ancien, qui n'est plus à date et qui ne peut poursuivre l'évolution spirituelle de la Race humaine.

Au commencement de cette nouvelle Révélation, il y en eut plusieurs qui sont devenus des meurtriers, spirituels ou terrestres, en tentant d’anéantir ceux qui furent capables de reconnaître et d'accepter la Vérité.

«Des faux prophètes surgiront en foule et égareront beaucoup d'êtres humains. Par suite de l'iniquité croissante, l'Amour du plus grand nombre se refroidira ; mais celui qui aura tenu bon jusqu'à la fin, celui là sera sauvé. Cette Bonne Nouvelle du Royaume sera proclamée dans le Monde entier, comme Témoignage à toutes les Nations. Et alors viendra la Fin.» (Matthieu 24: 11-12-13-14)

Jésus nous informe que même l'Amour des croyants se sera refroidi et que celui qui persévérera dans sa quête, reconnaissant le Fils de l’Homme sous Sa nouvelle Identité, celui-là sera sauvé du naufrage spirituel. Que Son nouvel Enseignement d’Instructeur des Mondes (La bonne Nouvelle du Royaume de Dieu sur Terre) se répandra sur toute la planète, annonçant la fin du cycle de l'obscurité et inaugurant l'Âge de Lumière annoncé par les Prophètes et les Voyants.

L'annonce d'une grande détresse

Une bonne Indication nous est maintenant donnée afin que nous puissions mieux comprendre en quoi consiste la Venue de l'Esprit de Vérité, qu'arrivera-t-il, sur la Terre, lors de Son Avénement promis?

«Quand donc vous verrez installé dans le Lieu Saint l'abomination de la désolation, dont a parlé le Prophète Daniel - que le lecteur comprenne! - alors ceux qui seront en Judée, qu'ils fuient dans les montagnes, celui qui sera sur la terrasse, qu'il ne descende pas pour emporter ce qu'il y a dans sa maison, celui qui sera au champ, qu'il ne retourne pas en arrière pour prendre son manteau.» (Matthieu XXIV: 15-16-17-18)

Jésus connaissait parfaitement l'Ancien Testament. Il Se réfère, ici, à la Prophétie de Daniel relative à «l'abomination de la désolation», donnant des Indices sur le Moment de l’Avènement du Fils de l’Homme. Il en vient aussi, par l'utilisation de cette Parabole, à décrire l'attitude qui doit marquer cette nouvelle Rencontre: Aller spontanément vers Lui, sans réserve, sans chagrin, sans méfiance, avec une entière Confiance, sans aucune hésitation.

La Prophétie de Daniel

La Prophétie de Daniel fournit un indice concernant l'année de Sa nouvelle Manifestation. Il y est dit qu'à partir de la reconstruction de Jérusalem jusqu'au martyre de Jésus il s'écoulera soixante-dix semaines. Comme l’a dit Jésus, Son Sacrifice, Son Martyre, sera alors consommé. L'autel des superstitions sera détruit.

«Sois attentif à la Parole et comprends la Vision! Soixante-dix semaines ont été fixées sur Ton Peuple et sur Ta Ville Sainte, pour faire cesser les transgressions et mettre fin aux péchés, pour expier l'iniquité et amener la Justice éternelle, pour sceller la Vision et le Prophète, et pour oindre le Saint des Saints. Sache-le donc, et comprends! Depuis le moment où la Parole a annoncé que Jérusalem serait rebâtie jusqu'à l'Oint, le Conducteur, il y a sept semaines et soixante-deux semaines; les places et les fossés seront rétablis, mais en des temps fâcheux.» (Daniel, IX: 23-24-25)

Le temps mentionné dans cette Prophétie concerne précisément cette nouvelle Manifestation du Nouveau Christ, le Fils de l’Homme. Il est, de par Ses Caractéristiques divines et spirituelles, le «Saint des Saints», «L'Oint», le grand «Prince» attendu.

Voici comment procéder aux calculs: Soixante-dix semaines nous donnent, en réalité, 490 jours (70 x 7 = 490 jours). Puisque, d'après la Bible, chaque jour équivaut à une année, (Voir, à ce sujet : « Les Nombres », chapitre XIV, verset 34) [1] nous totalisons donc ici : 490 années.

Les soixante-dix semaines annoncées – soit 490 «jours» ou années - commencèrent donc avec l’Annonce de la Reconstruction de Jérusalem.

Mais cette Annonce pourrait correspondre à quatre Décrets royaux. Il importe donc de clairement reconnaître lequel de ces quatre Décrets royaux marque le point de départ appelé «Surgissement de la Parole de Dieu concernant la Reconstruction de Jérusalem».

Auquel Décret le Prophète Daniel s’est-il donc référé lors de l’établissement de sa Prophétie?

Les quatre Décrets de Reconstruction de la Ville Sainte

Pour le savoir, examinons donc les quatre Décrets qui sont mentionnés dans la Bible. Ils furent donnés par différents rois et ils furent inscrits dans l'Ancien Testament. Ils concernent la complète Reconstruction de la Cité de Jérusalem.

L’un de ces Décrets est de la plume d'Artaxerxès, il fut émis en l'an 444 avant {la Naissance de} Jésus-Christ. Il est rapporté dans le deuxième chapitre des écrits de Néhémie:

«Il arriva qu'au mois de Nisan de la vingtième année du roi Artaxerxès, alors que le vin était en face de lui, je pris le vin et en donnai au roi. Puis, je dis au roi: «Si cela paraît bon au roi et si ton serviteur est agréable à tes yeux, alors tu m'enverras vers Juda, vers la ville des tombeaux de mes pères pour que je la reconstruise. Il parut bon au roi de m'envoyer ainsi...» (Néhémie II: 1-5-6)

Un autre de ces Décrets contient effectivement des références à la Reconstruction de la Ville Sainte. C'est celui de Darius, également roi de Perse, daté, cette fois, de l'an 519 avant {la Naissance de} Jésus-Christ et que l'on trouve mentionné au sixième chapitre d'Esdras, comme ceci: «Réponse du roi Darius»:

«Alors le roi Darius donna l'ordre de faire des recherches aux archives de la trésorerie, déposé là-bas à Babylone, et dans la forteresse d'Ectabatane de la province de Médie, l’on trouva un rouleau où il était écrit : « Archive. La première année du roi Cyrus, le roi Cyrus a donné un ordre : Maison de Dieu à Jérusalem. La Maison sera rebâtie là où l'on offre des sacrifices et où se trouvent ses fondements...» (Esdras VI: 1-2-3)

Un autre de ces Décrets contient aussi des références à la Reconstruction de la Ville Sainte. C'est celui de Cyrus, également roi de Perse, daté cette fois de l'an 536 avant {la Naissance de} Jésus-Christ et que l'on trouve mentionné au sixième chapitre d'Esdras, comme indiqué ici: «Réponse du roi Cyrus»:

«Or la première année de Cyrus roi de la Perse - afin que s'accomplisse la parole du Seigneur sortie de la bouche de Jérémie -, le Seigneur éveilla l'esprit de Cyrus, roi de la Perse, afin que dans tout son royaume il fit publier une proclamation, et même un écrit, pour dire: «Ainsi parle Cyrus, roi de Perse: Tous les royaumes de la Terre, le Seigneur, le Dieu des Cieux, me les a donnés, et Il m'a Lui-même chargé de Lui bâtir une Maison à Jérusalem, qui est en Juda. Parmi vous, qui appartient à tout Son Peuple? Que son Dieu soit avec lui, et qu'il monte à Jérusalem, en Juda, bâtir la Maison du Seigneur, le Dieu d'Israël - c'est le Dieu Qui est à Jérusalem!» (Esdras 1: 1-2-3)

Le dernier Décret est celui d'Artaxerxès, qu’il prononça au cours de la septième année de son règne, c'est-à-dire en l'an 457 avant {la Naissance de} Jésus-Christ. Il est inscrit au septième chapitre des écrits d'Esdras, sous le titre: «La Tâche confiée à Esdras par Artaxerxès»:

«Voici la copie de l'acte officiel que le roi Artaxerxès donna au grand scribe Esdras, scribe des Paroles ordonnées par le Seigneur et de Ses Lois au sujet d'Israël: Artaxerxès, le roi des rois, au scribe Esdras, scribe de la Loi du Dieu des Cieux. Voici ma décision: dans mon royaume, quiconque parmi le Peuple d'Israël, ses Enseignants et ses Lévites, est volontaire pour aller à Jérusalem, qu'il y aille avec toi!» (Esdras VII: 11-12-13).

Si l’on examine correctement ces quatre Décrets, l’on s’aperçoit que le Prophète Daniel se réfère, en fait, explicitement, au Décret émis par le roi Artaxerxès, en l'an 457 avant {la Naissance de} Jésus-Christ.

Pourquoi? Parce que c’est le seul qui cadre exactement avec la Prophétie.

Ce Décret du roi Artaxerxès fut, en effet, prononcé 457 années avant la Naissance du Christ. Lorsque le Christ fut crucifié et qu’Il déclara sur la croix «Tout est accompli!» - c’était en l’an 30 de notre ère chrétienne -, Il avait, comme nous le savons, 33 ans. Si l’on ajoute 33 ans à 457 ans, nous obtenons bien: 490 ans (457 + 33 = 490). C'est le total des années [2] à attendre, annoncées par le Prophète Daniel, pour la Manifestation du Christ, c’est-à-dire l’Achèvement de Sa Mission.

Sept semaines et soixante-deux semaines

Au vingt-cinquième verset du chapitre neuf du Livre de Daniel [3], verset suivant le verset 24 parlant, lui, des soixante dix semaines, la même chose est encore exprimée d'une manière différente. Il est question, cette fois, de 7 semaines et de 62 semaines. Apparemment, ce verset 25 diffère du précédent - le verset 24 -, ce qui en étonne quelques-uns. Comment concilier ces deux déclarations, apparemment contradictoires?

Daniel mentionne deux durées.

La première de ces deux durées commence après que l'ordre d'Artaxerxès fut donné à Esdras de rebâtir Jérusalem. Il s'agit donc, comme déjà vu, des 70 semaines, lesquelles se terminent par l'Ascension du Christ.

La deuxième durée annoncée se réfère au verset 26, qui, lui, annonce:

«Après les soixante-deux semaines, un Oint sera retranché, et Il n'aura pas de successeur.» (Daniel, IX: 26)

L'«Oint retranché» se réfère, bien sûr, à Jésus, le Christ (Le mot «Christ», équivalent grec de l’hébreu «Messie», veut dire «Oint»). Personne ne voulant, lors du procès intenté contre Lui, prendre clairement parti en Sa faveur, Il fut condamné et crucifié.

Pieta de Bouguereau

Là réside le "retranchement". Et qui pourrait succéder à Jésus?

Ce verset mesure aussi la durée entre {le début de} la Reconstruction de Jérusalem et l'Ascension du Christ, soit 62 semaines, le verset 25 annonçant aussi conjointement sept autres semaines.

Or, 7 fois 7 font 49, 49 années c’est-à-dire la durée de la Reconstruction du Temple. En ajoutant ces 7 semaines aux 62 semaines, cela fait 69 semaines, auxquelles s’ajoute encore la toute dernière - la semaine 70 - la «Semaine Sainte», celle de la Vie Publique et de la Passion du Christ. Cette dernière Semaine, amputée du fait de Son assassinat, ne dure, en fait, qu’une demi-semaine de trois jours et demi, soit trois ans et demi, la durée effective de Sa Prédication, allant du 4 Octobre de l’an 27 (Fête des Tabernacles et Jour Anniversaire de Ses 30 ans) au 7 Avril de l’an 30 (Vendredi-Saint), jour de la crucifixion, soit, en tout 918 jours, pouvant être divisés en 6 périodes de 153 jours, rappelant les 153 poissons dont il est question à la fin de l’évangile de Jean:

«Simon Pierre monta dans la barque, et tira à terre le filet plein de cent cinquante-trois grands poissons; et quoiqu'il y en eût tant, le filet ne se rompit point.» (Jean XXI, 11).

Malgré cela, avec la soixante-dixième semaine, les 70 semaines sont, du point de vue de leur nombre, complètes et il n'y a donc pas de contradiction.

En étudiant certaines Prophéties de Daniel, nous avons vu qu'il nous a donné l'année de la Venue de Jésus-Christ et aussi l'année de Sa mort.

La Venue du Fils de l’Homme

Maintenant que l’Année de la Venue du Christ sur Terre annoncée par le Prophète Daniel se révèle exacte, essayons maintenant de découvrir les circonstances précises de la Venue du Fils de l’Homme.

Le troisième verset du 24ème chapitre de Matthieu permet d’éclairer la Prophétie de Daniel au sujet de la Venue du Fils de l’Homme:

«Comme Il était assis, au Mont des Oliviers, les Disciples s'avancèrent vers Lui, à l'écart, et Lui dirent: Dis-nous quand cela arrivera et quel sera le Signe de Ton Avènement et de la Fin de l'Âge?» (Matthieu XXIV: 3)

La Réponse que Jésus leur donna est celle que l'on trouve dans ce même évangile de Matthieu:

«{Ce sera} lorsque vous verrez, dans le Lieu Saint, l'abomination de la désolation, dont a parlé le Prophète Daniel - que le lecteur comprenne!» (Matthieu XXIV: 15)

Par cette Réponse, Jésus Se référait précisément à ce huitième chapitre de Daniel, à sa Prophétie concernant la Venue du Fils de l’Homme.

«L’on dit à l'homme vêtu de lin qui se trouvait au-dessus des eaux du fleuve: Quand viendra la fin de ces choses étonnantes? J'entendis l'homme vêtu de lin qui était au-dessus des eaux du fleuve; il leva la main droite et la main gauche vers le Ciel, et il fit ce serment par Celui Qui vit à jamais: Ce sera pour une période, deux périodes et une demi-période, lorsque la force du Peuple saint sera entièrement brisée, toutes ces choses s'achèveront.» (Daniel XII: 6)

Précisons qu'une période de temps représente ici une année de douze mois. Une période plus deux périodes et une demie représentent donc trois ans et demi. Si chaque jour représente une année et que dans chaque année il y a douze mois, trois ans et demi équivalent donc à 42 mois, soit 1260 jours (42 x 30 = 1260) ou, plus précisément: 1260 années.

Donc, selon cette Prophétie de Daniel, se trouve ainsi indiquée l’année qui marque l'Entrée en Action de l’Envoyé annoncé.

Plus loin, au verset 11 du même chapitre du Livre de Daniel, il est encore dit:

«à partir du temps où cessera le Sacrifice perpétuel et l'abomination de la désolation, il y aura 1290 jours. Béni soit celui qui attendra et parviendra à 1335 jours!» (Daniel XII: 11).

Il y a donc, de 1290 jours à 1335 jours, 45 jours (1335 – 1290 = 45) à attendre après la première date. Ceci nous indique sensiblement l’âge auquel l’Envoyé commence à donner Son Message, c’est-à-dire Sa Parole.

Le Christ Se référa donc aux écrits du Prophète Daniel pour annoncer les circonstances de l’Avènement du Fils de l’Homme.

Et Il ajouta:

«Malheureuses celles qui seront enceintes et celles qui allaiteront en ces jours-là! Priez pour que vous n'ayez pas à fuir en Hiver ni un jour de Sabbat. Il y aura alors une grande détresse, tel qu'il n'y en a pas eu depuis le commencement du Monde jusqu'à maintenant et qu'il n'y en aura jamais plus. Si ces jours-là n'étaient abrégés, personne n'aurait la vie sauve; mais à cause des élus, ces jours-là seront abrégés.» (Matthieu XXIV : 19-20-21-22).

Il nous met également en garde contre les faux prophètes:

«Alors, si quelqu'un vous dit: "Le Messie est ici" ou bien "Il est là", n'allez pas le croire. En effet, de faux messies, et de faux prophètes se lèveront et produiront des signes formidables et des prodiges, au point d'égarer, s'il était possible, même les élus. Voilà, je vous ai prévenus.» (Matthieu XXIV: 23-24-25)

Cette Mise en Garde ne signifie-t-elle pas que ceux qui seront désireux de reconnaître le Nouveau Christ devront faire des efforts personnels pour Le trouver à l'aide d'une inébranlable Vigilance? En effet, Il poursuit:

«Si donc l’on vous dit: "Le voilà dans le désert", ne vous y rendez pas. "Le voici dans les lieux retirés", n'allez pas le croire. En effet comme l'éclair part du Levant et brille jusqu'au Couchant, ainsi en sera-t-il de l'Avènement du Fils de l'Homme (Matthieu XXIV: 26-27)

«Mais alors», diront certains, «si l’on ne peut croire personne, même pas les enseignants religieux officiels, comment Le trouver?» Ce qui est ici très clairement recommandé, c’est de, au lieu de se fier à qui que ce soit, rechercher le Promis par soi-même.

Et, maintenant, une importante constatation: Les évangiles indiquent que, relativement aux événements de la Fin, Jésus Se référa constamment non à Lui-même mais au «Fils de l'Homme». Ceci est la preuve que les Notions «Fils de Dieu» et «Fils de l’Homme» se réfèrent à deux Personnages bien distincts.

Il y est, d'autre part, annoncé que, comme l'éclair provenant de l'Est et se faisant remarquer jusqu'à l'Ouest, le Promis Se manifestera, en provenance d’un pays oriental en Se faisant connaître dans un pays occidental.

Le même genre de comparaisons est encore utilisé dans le verset suivant:

«Où que soit le cadavre, là se rassembleront les vautours.» (Matthieu XXIV: 28)

Ici, le «cadavre» représente – l’on peut s'en douter - la personne spirituellement morte, tandis que les «vautours» représentent les faux prophètes se prétendant être éclairés et qui, remarquant ces proies faciles, les attirent dans leurs fausses croyances. Ils seront nombreux, comme le laisse présager le verset suivant:

«Aussitôt après la détresse de ces jours-là, le Soleil s'obscurcira, la Lune ne brillera plus, les étoiles tomberont du Ciel, et les Puissances des Cieux seront ébranlées. Alors apparaîtra, dans le Ciel, le Signe du Fils de l'Homme; alors toutes les Tribus de la Terre se frapperont la poitrine; et elles verront le Fils de l'Homme venir sur les nuées du Ciel avec Puissance et grande Gloire (Matthieu XXIV: 29-30)

Que pourrions-nous bien percevoir dans le Ciel qui soit un Signe évident de la Venue promise? Une grande Comète, telle l'étoile, qui annonça la Naissance de Jésus aux Rois Mages astronomes?

L'Avènement du Fils de l'Homme

Jésus prophétisa encore certains événements concernant la Venue annoncée:

«Et Il enverra Ses Anges avec la grande trompette, et, des quatre vents, d'une extrémité des Cieux à l'autre, ils rassembleront Ses élus.» (Matthieu XXIV: 31)

D’abord, les élus, puis les autres…

Cet événement se réfère au grand Jugement Dernier, souvent mentionné par Jésus, dans Ses Paraboles (Paraboles de la Moisson, des boucs et des brebis, du filet, etc…)

«Alors, de deux hommes qui seront aux champs, l'un sera pris, l'autre laissé; de deux femmes en train de moudre à la meule, l'une sera prise, l'autre laissée.» (Matthieu XXIV: 40-41)

Poursuivant sa description du Temps de la Manifestation du Fils de l’Homme, dans l’évangile de Matthieu, Jésus ajouta:

«Comprenez cette comparaison empruntée au figuier : dès que ses rameaux deviennent tendres et que poussent ses feuilles, vous reconnaissez que l'été est proche. De même, vous aussi, lorsque vous verrez tout cela, sachez que le Fils de l'Homme est proche, qu'Il est à vos portes. En vérité, je vous le déclare, cette génération ne passera pas que tout cela n'arrive. Le Ciel et la Terre passeront, mais Mes Paroles ne passeront pas (Matthieu XXIV: 32-33-34-35)

Tout comme, au Printemps, les rameaux poussent, dit-Il, l’Avènement du Fils de l’Homme sera semblable à un beau Renouveau spirituel pour l'humanité, tous les Signes L'annonçant seront perçus par cette même génération ayant déjà connu l’époque de Jésus. Car, avec cette génération «qui ne passera pas avant que tout cela n’arrive», il s’agit, bien sûr, de la génération spirituelle des esprits humains incarnés et ré-incarnés, depuis des millions d’années, sur la Terre, et non de la génération terrestre, «passée», quant à elle, depuis près de deux mille ans.

«Le Ciel et la Terre passeront, mais Mes Paroles ne passeront pas» veut dire que la matière est éphémère, mais pas le Verbe Divin de Dieu, Qui demeure toujours pleinement actif jusqu’à ce qu’Il soit entièrement accompli.

Poursuivant Ses Explications, Jésus nous informa également de l'arrivée soudaine d'événements catastrophiques accompagnant l’Arrivée du Fils de l’Homme:

«Mais ce Jour et cette Heure, nul ne les connaît, ni les Anges des Cieux ni le Fils, personne, que le Père Seul. Ainsi en fut-il aux jours de Noé, ainsi en sera-t-il lors de l'Avènement du Fils de l'Homme; car de même qu'en ces jours d'avant le déluge l’on mangeait et l’on buvait, l'on se mariait ou l'on donnait {ses enfants} en mariage, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche. Et l’on ne se doutait de rien jusqu'à ce que vint le déluge, qui les emporta tous: Ainsi en sera-t-il aussi à l'Avènement du Fils de l'Homme.» (Matthieu XXIV: 36-37-38-39)

L'expression «Fils de l'Homme» se réfère à Emmanuel, l’autre Fils de Dieu, donc le Frère de Jésus, autrement appelé «Le Consolateur», le «Paraclet», «l'«Esprit de Vérité», le «Saint Esprit», annoncé par Jésus:

«Et Moi, Je prierai le Père, et Il vous donnera un autre Consolateur, afin qu'Il demeure éternellement avec vous, l'Esprit de Vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu'il ne Le voit point et ne Le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, car Il demeure avec vous, et Il sera en vous.» (Jean XIV, 16-17)

«Autre Consolateur» se réfère, à l’évidence, à Quelqu’un d’Autre, différent de Jésus mais de même Niveau que Lui. L’«Esprit de Vérité», c’est, bien sûr, l’Esprit Saint, alors encore inconnu des êtres humains. «Il demeure avec vous», c’est le Sens du Nom «Emmanuel»: «Dieu avec nous».

Ce Nom, lui aussi, se réfère à Quelqu’un d’Autre qu’à Jésus, car, contrairement à ce que donnent à entendre de nombreux croyants des religions chrétiennes traditionnelles, Jésus ne S’est Lui-même jamais – ni, à Son époque, n’a jamais été - appelé Emmanuel.

«Je ne vous laisserai pas orphelins, je viendrai à vous. Encore un peu de temps, et le Monde ne me verra plus; mais vous, vous me verrez, car Je vis, et vous vivrez aussi.» (Jean XIV, 18-19)

Indication parfaite que, même s’Il sera toujours spirituellement présent auprès de ceux qui Le prient, ce n’est pas Jésus Qui revient dans «le Monde» (l’Univers, la Création matérielle) mais Un Autre que Lui…

La preuve que la Présence de Jésus auprès de Ses Disciples ne sera plus que spirituelle est donnée par le Verset suivant:

«En ce jour-là, vous saurez que Je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et que je suis en vous.»

Et, un peu plus loin, Il re-confirme:

«Si quelqu'un M'aime, il gardera Ma Parole, et Mon Père l'aimera; Nous viendrons à lui, et Nous ferons Notre Demeure chez lui

Comme il est clair que, de par la Nature même des Choses, Dieu le Père ne peut pas venir sur Terre – sans quoi la Terre serait instanément dissoute par Sa Force («Devant Dieu tout passe!», dit fort justement le Proverbe), il n’y a plus aucune ambiguïté; le Nous se réfère principalement à Jésus et à Son Frère!

Jésus ne connaissait ni l'Heure ni le Jour de la Venue promise du Fils de l’Homme. Seul Dieu le Père le savait et le sait toujours. Mais, comme nous l'avons vu, les écrits du Prophète Daniel et de l'Ancien Testament semblent bien indiquer la fin du XIXème siècle pour la Naissance du Fils de l’Homme sur Terre.

Il ne s'agissait que de bien assembler les éléments du puzzle pour découvrir le Moment du Retour promis. Mais voici ce que, à ce sujet, Jésus ajouta encore:

«Veillez donc, car vous ne savez pas quel Jour votre Seigneur va venir. Vous le savez: si le maître de maison connaissait l'heure de la nuit à laquelle le voleur va venir, il veillerait et ne laisserait pas percer le mur de sa maison. Voilà pourquoi, vous aussi, tenez-vous prêts, car c'est à l'Heure que vous ignorez que le Fils de l'Homme viendra (Matthieu XXIV: 42-43-44).

Le XXème siècle, serait-ce le Moment où le Fils de l'Homme est venu, «dans la nuit, comme un voleur»? Oui, mais seulement pour ceux qui, pareils aux Vierges sages de la Parabole, étaient aux aguets, ceux qui étaient sincèrement en quête de l’Accomplissement Divin annoncé par Jésus.

Quant au Moment où Il viendra «sur les nuées», alors tout le monde le verra, même ceux qui ne veulent pas voir… Car cette fois-là, la Re-Connaissance sera obligatoire.

Matthieu termine son récit concernant l’Avènement du Fils de l’Homme en nous présentant:

La Parabole du serviteur infidèle

«Quel est donc le serviteur fidèle et avisé que le Maître a établi sur les gens de sa maison pour leur donner la nourriture en temps voulu? Heureux ce serviteur que son Maître en arrivant trouvera en train de faire ce travail. En Vérité, Je vous le déclare, Il l'établira sur tous Ses biens. Mais si ce mauvais serviteur se dit en son cœur: "Mon Maître tarde", et qu'il se mette à battre ses compagnons de service, qu'il mange et boive avec les ivrognes, le Maître de ce serviteur arrivera au jour qu'il n'attend pas et à l'heure qu'il ne sait pas ; il le chassera et lui fera partager le sort des hypocrites, là où seront les pleurs et les grincements de dents.» (Matthieu XXIV : 45 à 51).

Cette dernière Parabole se réfère également au Christ comme un voleur qui vient à nous dans la noirceur spirituelle. Nul ne connaît, en effet, l'Heure et le Jour où, pour la première fois, il entendra prononcer le Nom de la nouvelle Manifestation de Dieu. Son cœur – c’est-à-dire son esprit – sera-t-il alors assez ouvert pour qu'il débute une sérieuse Quête le conduisant à la découverte de la Vérité, ou bien se fermera-t-il à toute possibilité, parce qu'il aura oublié la Notion du Retour promis? Combien de bons serviteurs le Nouveau Christ trouvera-t-Il à son Retour? Parmi eux, combien d'enseignants religieux voudront l'accepter?

À noter aussi que, selon cette Parabole, c’est seulement pour le mauvais serviteur que le Maître arrive «au Jour qu’il n’attend pas et à l’Heure qu’il ne sait pas», de sorte qu’il en soit surpris, comme par l’arrivée d’un voleur… Le bon Serviteur, lui, parce qu’il guette les Signes, n’a pas besoin d’être surpris.

Ou étaient la plupart des êtres humains de la Terre lorsque le Fils de l’Homme vint pour, une dernière fois, leur apporter la Parole du Père ? Ils étaient, probablement, encore tout ensommeillés, n'ayant fait aucune vraie Re-cherche pour Le trouver.

Oui, Jésus nous avait bien interpellés:

«Lorsque le Fils de l’Homme viendra,
trouvera-t-Il {encore} la Foi sur Terre

(Luc, XVIII, 8)



[1] «De même que vous avez mis quarante jours à explorer le pays, vous porterez la peine de vos iniquités quarante années, une année pour chaque jour; et vous saurez ce que c'est que d'être privé de Ma Présence.» («Les Nombres» XIV: 34).

[2] Voir «Les Nombres» XIV: 34.

[3] «Sache-le donc, et comprends! Depuis le moment où la Parole a annoncé que Jérusalem serait rebâtie jusqu'à l'Oint, le Conducteur, il y a sept semaines et soixante-deux semaines, les places et les fossés seront rétablis, mais en des temps fâcheux.» (Daniel, IX, 25)


lundi 18 février 2008

Comment nous tenons-nous face à Lui?

Le cri d’appel vers
Celui Qui Vient

Lorsque, sur la Terre ou dans une autre Partie de la Création peuplée d’êtres humains, ceux-ci ont, en conséquence de leur karma ou, aussi, en fonction des nécessités de l’évolution, de dures tribulations à affronter, ils se souviennent alors de leur Dieu et Créateur et, de plus en plus, montent alors vers Lui l’expression de leur souffrance spirituelle et leur ardente supplication.

À cette ardente supplication la Fonction de Réciprocité ne peut, selon la Loi Divine, longtemps faire défaut et Dieu – Qui est l’Amour - S’émeut alors de Compassion pour les vermisseaux humains embourbés dans la vase fabriquée par eux-mêmes.

C’est à ce moment là qu’est envoyé ce que l’on peut appeler un « Serviteur du Vase ». Le Vase en question n’est autre que celui qui est appelé «Le Graal» par de nombreuses Traditions. Le Serviteur du Vase est toujours Porteur de l’Amour Divin, et c’est à ce titre qu’il peut secourablement intervenir dans la détresse spirituelle mais aussi matérielle.

Il est à noter ici que la détresse spirituelle est la pire qui soit, et de loin! Elle dépasse grandement la détresse terrestre, si forte soit-elle, de même que la détresse simplement animique.

En réalité, la plupart des êtres humains sont tellement englués dans leur gangue intellectuelle provisoirement protectrice que bien peu de gens arrivent à éprouver une détresse réellement spirituelle. Or, c’est pourtant celle-ci, uniquement, qui déclenche le Secours Divin!

Ce qui, par beaucoup, est uniquement considéré comme une simple Légende, devient pourtant, alors, effectif au sein de la grande Création: Un Envoyé du Vase arrive alors jusque sur une planète gros-matérielle!

De tels Envois depuis Là-Haut, toutefois, ne se produisent pas souvent. à chaque fois, ils sont accompagnés de puissantes et décisives transformations, de gigantesques bouleversements. Des milliers d'années s'écoulent, la plupart du temps, dans l'intervalle.

Il y a deux mille ans, par exemple, Jésus fut envoyé aux êtres humains pour les secourir dans la grande détresse spirituelle dans laquelle ils se trouvaient. Il était, certes, non seulement Porteur de l’Amour Divin (Nul ne le fut jamais autant que Lui!), mais, en plus, Il était aussi le Fils de Dieu.

Ceux qui sont ainsi Envoyés apportent la Lumière de la Vérité aux égarés, la Paix aux désespérés, ils tendent, par leur Message, la main à tous les vrais chercheurs.

Ceci est déjà le Sens profond des Béatitudes de Jésus [1], notamment de celle-ci:

«Heureux ceux qui doivent PASSer par la souffrance,
car ils seront
consolés

Consoler les êtres humains, c’est précisément la Tâche dévolue au Consolateur, l’Esprit de Vérité:

«Et Moi, Je prierai le Père, et Il vous donnera
un autre CONSOLATEUR,
afin qu'Il demeure éternellement avec vous.»,

(Jean XIV, 16)

Cette Parole de Jésus nous donne déjà à comprendre que Lui est déjà le premier Consolateur.

Reste à savoir Qui est l’Autre…

Il est:

«(…) l'Esprit de Vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu'il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, car Il demeure avec vous, et Il sera en vous.»

Alors que la Mission de Jésus est passagère, le deuxième Consolateur, l’Esprit de Vérité, est Celui Qui demeure éternellement avec les êtres humains.

Il est, véritablement «Dieu avec nous»!

Avec le Consolateur Il est possible de tout savoir, puisqu’il enseigne tout; de plus, Il rappelle l’Enseignement de Jésus, tout en le complétant:

«Mais le CONSOLATEUR, l'Esprit Saint, que le Père enverra en Mon Nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit.»

La nécessité de compléter l’Enseignement de Jésus est due au fait que les êtres humains d’alors, pas même les Disciples, n’étaient pas mûrs pour un Enseignement complet:

«J'ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant.»

L{’autr}e Consolateur, Lui, a pour Mission de conduire, par un Enseignement complet, les vrais Chercheurs dans la Lumière de la Vérité:

«Quand le Consolateur sera venu, l'Esprit de Vérité,
Il vous conduira dans toute la Vérité
(Jean XVI, 13)

D’une façon générale, les Envoyés de la Coupe rassemblent tous les croyants pour leur offrir un courage nouveau et une force nouvelle et les conduire, à travers toute ténèbre, vers le haut, vers la Lumière.

Le concept «Croyants» doit, ici, être correctement compris. Il ne peut s’agir là que des vrais Croyants en Dieu, et non des croyants en une église quelconque, de genre ancien ou nouveau…

Le Consolateur est, en quelque sorte, la «Voix du Père»:

«car Il ne parlera pas de Lui-même, mais Il dira tout ce qu'Il aura entendu».

De plus, Il annonce les grands événements de l’Avenir:

«et Il vous annoncera les Choses à venir

Un autre critère pour Le reconnaître est celui-ci:

«Il Me glorifiera, parce qu'Il prendra de ce qui est à Moi et vous l'annoncera.» (Jean XVI, 12)

Le Paraclet doit donc redonner l’Enseignement fondamental de Jésus et édifier à partir de lui.

Ce faisant, Il rend Gloire au Fils de Dieu pour Sa difficile Mission de Rédemption des êtres humains qui le veulent.

Tous les Envoyés de la Lumière ont en commun le fait qu’Ils viennent uniquement pour ceux qui aspirent à un secours de la Lumière, mais pas pour les railleurs, qui n’ont aux lèvres que le rire de la bêtise, ni pour les suffisants, qui, dans leur présomption, croient tout mieux savoir, alors qu’ils ne savent rien ou à peu près.

Arrivés à ce stade, la question est, maintenant, celle-ci: La Venue, deux millénaires après Jésus, d’un tel Envoyé de Lumière pour notre époque, s’est-elle déjà produite ou bien est-elle encore à venir?

La réponse à cette question, aussi étonnant que cela puisse paraître, pourrait être: les deux!

En tous cas il est clair que la venue à notre époque d'un tel Envoyé venu d’En Haut est, pour tous les chercheurs, le signe de puissamment se ressaisir pour le bien, pour le noble.

Car, lié à cela, une telle Venue avertit simultanément de l'existence d’un inexorable jugement, qui, en tant que le dernier Jugement, doit, un jour prochain, finir par arriver.

Heureux donc tous ceux qui, alors, ne demeurent pas plus longtemps, à cause de leur intellect borné, attachés à la matière, afin qu'ils puissent être élevés vers la Lumière!

En attendant, ceux-là doivent savoir que les autres êtres humains ne les aiment pas.

Pour se consoler, ils ont la Parole du premier Consolateur, Qui a dit:

«Si le monde vous hait, sachez qu'il M'a haï avant vous.»

Pour les haineux vaut aussi le grave Avertissement:

«Celui qui Me hait, hait aussi Mon Père.»

Ceci est tout autant valable pour ceux qui haïssent le Deuxième Consolateur que pour ceux qui haïrent le Premier. À vrai-dire, ce sont souvent les mêmes

Considérons, maintenant, ceux qui attendent un puissant Guide.

Par exemple, sur Internet, l’on trouve des sites dédiés à «Celui Qui Vient». Il en est aussi d’autres dédiés à «L’Instructeur ou Initiateur Cosmique». Certains attendent le «Mahdî», d’autres «Maitreya», d’autres tel ou tel «Maître ascensionné»…

Déjà au siècle passé, certains (principalement des Théosophes) voulurent voir l’Instructeur des Mondes tant attendu en la personne de Krishnamurti, d’autres, avant lui, (des anthroposophes) affirmèrent que c’était Rudolf Steiner, pourtant décédé en 1925.

De nos jours, certains affirment même (Share International) qu’il s’agirait d’un Pakistanais vivant à Londres.

Laissons de côté les éventuels prétendants au Titre et regardons-en de plus près quelques-uns, parmi tous ces êtres humains qui, aujourd'hui, de façon tout particulièrement intense, cherchent et attendent, sur la Terre, un vrai Guide spirituel.

Ils s’imaginent, sans doute, qu’ils sont déjà, eux-mêmes, prêts pour, en temps opportun, pouvoir le reconnaître, et écouter ce qu’Il ne va pas manquer de leur dire. Pourtant, tout ce que ces gens-là ont fait, pour l’essentiel, ce ne sont que des chapelles, des sous-chapelles et toutes sortes de sectes.

Rien que la mission de Jésus a, déjà, donné lieu à la fondation d’innombrables églises et sectes. Où est la grande Union qui, comme une Flamme homogène, devrait réunir tout le monde? Il n’y en a pas. Tous ces gens-là n’ont, au cours de l’histoire, et toujours au Nom de la vraie Foi, fait que se faire la guerre et s’entretuer. De la Mission de Jésus ils se sont créé une fausse image. Ils ont tout mis l’accent sur Sa Personne, alors que l’Œuvre Rédemptrice résidait, quasi uniquement, dans Sa Parole.

La cause de cette déviation était, comme toujours, l’incapacité à se connaître eux-mêmes et à reconnaître leur véritable valeur, ou – plutôt, en ce cas -, absence de valeur.

Autrefois, Dieu était vénéré et craint. Maintenant, en une incroyable outrecuidance, l’on estime qu’Il est au service des êtres humains, qui ne sont pourtant que les créatures, alors qu’Il est le Créateur. En une incroyable présomption l’on parle de «la mort de Dieu» (sic!), alors que c’est l’être humain qui est spirituellement mort! Tout le mal accompli par l’être humain sur la Terre, c’est Dieu qu’il veut – en une surréaliste outrecuidance - en rendre responsable!

L’être humain s’est habitué à toujours recevoir, et même à exiger, mais donner lui-même volontairement quelque chose à son Dieu, cela, assurément, il ne le veut pas!

Jésus avait dit à chacun: «Veille et prie!»

Le "prie", les êtres humains l'acceptèrent bien, mais, qu'en plus il doive exister encore un "Veille", c’est-à-dire "Travaille sur Toi-même", cela ils ne voulaient pas en entendre parler.

Ceux-là, ce sont les «religieux», ou les «mystiques».

De l'autre côté, il y a les «athées», les «laïques» militants. Ceux-là s’imaginent être si autonomes, si indépendants, qu’ils n’ont tout simplement pas besoin de Dieu. Ils peuvent tout faire eux-mêmes, y compris le « baptême républicain ». Ceux-la sont des « démocrates ». à la place de Dieu ils ont modestement mis l’être humain, c’est-à-dire, en fait, eux-mêmes, et, avec quelque peine, mais sans qu’ils l’avouent, une part appréciable d’entre eux s’imagine{nt} finir par devenir, au terme d’une évolution bien conduite, eux-mêmes, divins.

Essentiellement dans la première catégorie des «croyants», mais parfois aussi dans la deuxième des «mécréants» il y a de nombreux êtres humains qui ne font qu'exiger et qui attendent que Dieu leur coure après. Bien sûr, ils ont entendu parler de Jésus, car, partout ils voient des églises et des croix qui leur rappellent Son Existence. Donc ils pensent que Dieu, étant donné qu'Il a déjà, une fois, envoyé Son Fils aux êtres humains, a ainsi fourni la preuve montrant à quel point il est, pour Lui, très important que l'humanité s'approche de Lui, oui, et même qu'Il a certainement besoin d'elle! Ah !, qu’il est doux pour la présomption de se croire désiré d’un Dieu.

Mais, à droite comme à gauche, ce n’est partout que prétention; jamais l’on ne voit une authentique humilité. Chacun s’imagine plus qu’il n’est et, en réalité, ne se connaît pas!

Une Ascension est-elle encore possible et si oui comment?

Tout d’abord, l'être humain doit descendre de son piédestal de vanité, pour pouvoir être enfin réellement un être humain. Car ce n’est pas en tant que quelqu’un ayant «Dieu en soi», comme disent les adeptes du «New Age» qu’un être humain peut s’élever, mais uniquement en tant que lui-même.

Imaginons qu’il ait une Montagne à gravir…

Il se tient, aujourd'hui, au pied de la Montagne, spirituellement gonflé d'orgueil, perché, tel Siméon, sur sa colonne de stylite, à dix mètres du sol, au lieu de, avec ses deux pieds, se tenir debout, solidement campé sur le plancher des vaches. C'est pourquoi il ne pourra, non plus, jamais escalader la Montagne, si, auparavant, il ne descend pas volontairement de sa colonne ou n'en dégringole.

Mais ceux qui gardent les pieds sur Terre et continuent de marcher, ceux-là, entre-temps, ayant tranquillement poursuivi leur chemin, tout en passant sous la plate-forme, du haut de laquelle, avec orgueil, il les regardait, arrivent, tout en haut, au sommet de la Montagne.

Le stylite n’a pas compté, non plus, sur une importante considération : les événements de la Nature, accompagnant les bouleversements de la fin, qui, sans qu’il s’y attende, lui viennent en cela en aide, sous forme de tremblements de terre provoquant l’effondrement de sa colonne d’orgueil.

L’atterrissage est d’autant plus dur qu’il tombe de plus haut. Soit alors il se rompt le cou et ne s’en remet pas, soit, au contraire, en cette ultime occasion, du fait du choc, il se ravise. Mais, alors, l’Horloge Cosmique est déjà à 23 Heures 55, de sorte qu’il n’y a plus une seule minute à gaspiller.

La plupart des êtres humains s’imaginent pourtant que leur tranquille ron-ron va pouvoir se poursuivre encore, puisqu’il dure déjà depuis des milliers d'années…

Pendant l’Apocalypse, les soldes continuent!!!

Bien carrés dans leur mœlleux sofa, un verre de scotch dans une main et la télécommande dans l’autre, devant le journal télévisé de vingt heures, ils guettent, en home cinéma et tétrasound, entre deux pubs, l’annonce de l’arrivée du puissant Guide …

Mais quant à savoir comment ils se représentent cet éminent Guide, tout est à l’avenant...

En premier lieu, ils attendent - ou même exigent - de lui qu’Il sorte de leur cercle respectif. S’il s’agit de catholiques, il faut que le Guide soit Lui-même un bon catholique présenté par le pape, et s’il s’agit d’orthodoxes il faut qu’il soit introduit par le patriarche, pour les musulmans Il doit aussi être musulman, etc…

Bien sûr, il faut que Son Message soit démocratique et d’une totale évidence pour tous, promettant le bonheur terrestre égalitaire à chacun et le Paradis à tous.

Et, par-dessus tout, il faut que le Guide leur soit reconnaissant de bien vouloir Le reconnaître et qu’Il leur accorde quelques privilèges spéciaux pour leurs suffrages.

Ceux qui, aujourd'hui, pensent ainsi, et ils sont nombreux, n'ont même pas besoin de se fatiguer, car pareils aux vierges folles, ils ont déjà perdu le challenge!

Le Guide, Qui, certainement, Se trouve déjà – ou encore – sur Terre, ne va certainement pas les réveillera de leur doux rêve de grandeur et de Paradis à pas cher, mais il va, tout au contraire, les laisser tout à fait tranquillement continuer à somnoler, jusqu'au moment du «trop tard!».

Car de tels «êtres humains» - si tant est que l’on puisse encore les appeler ainsi – ne sont pas du tout aussi précieux qu'ils se le sont imaginé. Dieu n'a nul besoin d’eux, mais c’est, au contraire, eux qui ont absolument besoin de leur Dieu !

Cette sorte d'êtres, à vrai dire non humains, avec des airs supérieurs, passeront, sans Le voir, devant l’Envoyé de la Lumière, tout en critiquant Son Message, tout comme tant d'autres, autrefois, déjà, passèrent devant l’Envoyé de Dieu Jésus, pour la venue Duquel tout, grâce aux Révélations antérieures, avait, pourtant, déjà, soigneusement été préparé.

La tendance des êtres humains est de se faire leur Guide sur mesure. Il faut qu’Il leur ressemble! Pour tout dire, ils aimeraient bien, comme le reste, pouvoir Le choisir sur catalogue!

Mais comment est-il donc possible de s'imaginer ainsi un Guide spirituel!

«Je crois au Dieu qui a fait les hommes et non au Dieu que les hommes ont fait!», a dit un écrivain français [2].

Le Guide Qui vient de Dieu, à l’inverse de ceux qui viennent des êtres humains ne fait, aux êtres humains, aucune concession d’aucune sorte. D’emblée Il ne donne rien, mais exige, au contraire, le pur Service de Dieu et la véritable humanité.

Mais les véritables Chercheurs du Guide reconnaîtront, cependant, aussitôt, que c'est précisément dans cette apparemment si intransigeante Attitude que réside le Secours dont l’humanité a si grand besoin!

Ceux-là, s’ils ne le savent déjà, doivent vite apprendre à penser par eux-mêmes et à réfléchir avec la plus grande Rigueur.

Quant aux autres, en proie à l’habituelle paresse d’esprit, ils se trouvent, en un Processus auto-actif, d’emblée, de ce fait même, écartés.

Cela signifie que la Parole du Guide, dans Son extrême Simplicité, et précisément à cause de cette Simplicité même, est spirituellement très difficile à saisir, car Elle se dérobe complètement aux habituelles approches intellectuelles.

Pour les intellectuels, Elle est «trop simple» ou, au contraire, «trop compliquée», alors qu’Elle n’est ni l’un ni l’autre. Elle est, tout simplement, vivante!

Une autre catégorie d'êtres humains, aujourd’hui très répandue, c’est celle des mystico-fumeux. Ce sont des rêveurs exaltés qui attendent un ... fakir, si possible diplômé en sciences de l’esprit, une sorte de Robert Houdin, capable, par son savoir spirituel, d’exécuter toutes sortes de tours de magie spirituels ! Ils croient que la clairvoyance, la clairaudience, la clairsensibilité, les «arts divinatoires», la «numérologie», les «sciences occultes» et toutes les «mancies» sont des grands progrès de l’humanité.

Ils attendent de «leur» Guide qu’il soit un sorcier ou un magicien, qu’il pratique la lévitation sur demande, traverse les murs avec ou sans son corps gros-matériel, parte en voyage astral comme d’autres en vacances aux Seychelles, soit un expert de l’hypnose, soit capable de marcher sur des braises pieds nus, de dormir sur une planche à clou, d’empêcher son cœur de battre, de s’enterrer sous terre, de descendre d’une croix après y avoir été cloué (ce qu’apparemment Jésus ne savait pas faire!) etc…

Et, surtout, ils attendent de Lui qu’Il ne puisse jamais attraper de refroidissement!

Pauvres ignares! Ils ne savent pas que celui qui fait aussi unilatéralement pression sur son corps, pour l’obliger à, sous la puissance de l'esprit, devenir momentanément insensible, celui-là non seulement n'est pas quelqu’un de particulièrement remarquable, mais prouve, par là même, qu’il n’est apte à guider personne, pas même lui-même! Il est, en cela fondamentalement semblable aux martyrs volontaires, tel le stylite passant sa vie au sommet d’une colonne, ou à tel autre passant la sienne à resserrer, dans le jeûne et la mortification, sa haire et sa discipline, au fond d’une grotte ou d’un arbre creux.

Des milliers de livres, de périodiques, ou même de sites Internet, présentent de telles capacités comme enviables et dignes d’un Guide; ils orientent ainsi de nombreux chercheurs, souvent eux-mêmes enclins au mysticisme, vers de fausses voies, qui finiront toujours par s’avérer des voies de garage, ne conduisant nulle part ailleurs que dans des cul-de-sac…

Ce ne serait, en soi, pas si grave si l’époque concernée n’était pas l’actuelle et se plaçait encore des milliers d’années en arrière, mais, à notre époque, où chaque heure compte, vu le temps nécessaire pour rebrousser chemin et reprendre le bon, perdre encore du temps à de telles «amusettes spirituelles» s’avérera, pour beaucoup, extrêmement funeste et même fatal.

Car celui qui ne reconnaît pas le Guide, le Guide ne le reconnaîtra pas!

C’est pourquoi la véritable Quête du véritable Guide – et il n’y en a qu’Un à pouvoir occuper la place ! - doit être effectuée par les véritables Chercheurs, sans aucune fantaisie (celle des vierges folles), donc avec le plus grand Sérieux, tels les Vierges Sages gardant précieusement l’Huile de l’Intuition dans la Lampe de leur Esprit, c’est-à-dire en faisant preuve du penser le plus rigoureux au service de l’esprit le plus intuitif.

Seule une telle Quête a encore une chance d’aboutir...


[1] Voir les Béatitudes de Jésus, à l’adresse: http://www.appeldeshauteurs.net/enseignement/index.html

[2] Il s’agit de Alphonse Karr.